Dans les jardins du Château d'Ecouen un parcours spectacle par l'Association Autour de Léonardo sur la Renaissance
samedi 18 septembre 2010
Spectacle Château Ecouen Renaissance Guerre de Religions 1559 l' Édit d'Écouen
La Renaissance et La Chasse aux Hérétiques(1) De François 1er à Henri II jusqu'au massacre de la Saint Barthélemy (24 août 1572)
François 1er |
La Chasse aux Hérétiques(1)
De François 1er à Henri II jusqu'au massacre de la Saint Barthélemy (24 août 1572)
Henri II |
Colporteur XVIéme siècle |
A Paris près de l'actuelle place des Vosges, Henri II organisa une fête le 30 juin 1559 en l'honneur du mariage d'Élisabeth sa fille avec Philippe II d'Espagne. La foule arriva pour assister au tournoi organisé pour cette occasion. Henri II battit le duc de Nemours et celui de Guise. Il voulut un troisième assaut. Pour ce troisième assaut, Henri II rencontra Gabriel de Montgomery (1530-1574, capitaine de sa Garde écossaise. Les deux adversaires se heurtèrent violemment et le roi faillit tomber. Furieux, Henri II voulut un deuxième affrontement. Montgomery était prêt à s'avouer vaincu, la reine supplia le Roi de ne pas continuer. Mais Henri II déterminé, ne changea pas de position.
vendredi 10 septembre 2010
Spectacle Historique au Château d'Ecouen "Anne de Montmorency" en 2008 : le film de Pascal Torre©
Pascal Torre est le cinéaste qui nous a fait le film du spectacle de l'année 2009 et qui va réalisé celui de 2010.
J'ai retrouvé dans mes archives un mini film qu'il a réalisé sur le spectacle en 2008
"Anne de Montmorency Seigneur d'Ecouen" qui dure quelques minutes
avec les principales scènes du parcours spectacle et des interviews de Monique Potel Deriez (Présidente de l'association autour de Léonardo) et de Olga Bepoldin-Fortounato (qui joue le rôle de Diane de Poitiers).
J'ai obtenu mail l'autorisation de la publier sur mon site (remerciements).
Crédits film Pascal Torre© (tous droits réservés)
Pascal Torre a réalisé plus de 100 films ci dessous son film démonstration.
Le 10 juillet 1547: le coup de Jarnac
Chabot porte à son adversaire un coup au jarret,
qui tranche le muscle. La Châtaigneraie s'effondre.
samedi 4 septembre 2010
Spectacle Château le Château du Roi François 1er : Fontainebleau
Renaissance : Le Château de François 1er
FontainebleauFrançois Ier décide de faire édifier un logis de style Renaissance à l'emplacement du château féodal, permettant ainsi de moderniser un pied-à-terre proche de la vallée de Bière, le roi prétextant lui-même choisir cet endroit pour la chasse des bêtes « rousses et noires ». Il fait raser la précédente construction, à l'exception du donjon et d'une partie de la courtine nord, et fait appel à des artistes italiens pour assurer la construction et la décoration de son palais. C'est ainsi que sont édifiés un bâtiment dessinant la cour Ovale et un autre situé sur la basse cour ouest, tous deux reliés par une galerie. François Ier vient chasser à Fontainebleau, accompagné de sa cour et de sa favorite, la duchesse d'Étampes, délaissant ainsi plus ou moins le château de Blois, et annonçant le retour progressif de la cour dans les environs de Paris.
Plusieurs conducteurs de travaux se succèdent durant son règne : Florimond de Champeverne, secrétaire et valet de chambre du roi, est nommé en 1528 conducteur[11] jusqu'à sa mort en 1531. Pierre Paule dit l'Italien, présent dès 1528, ancien concierge du château de Moulins, valet de chambre de Louise de Savoie, dirige ensuite les travaux jusqu'à sa mort en 1535. Il est remplacé par acte du 21 avril 1543 par un conducteur particulier, Salomon des Herbaines, tapissier du roi, garde des meubles et tapisseries, qui présente l'avantage de résider sur place et travaille en collaboration avec Pierre des Hôtels, notaire, secrétaire et valet de chambre du roi ; il décède en 1557.
Triboulet fou du Roi François 1er
Les noms des architectes du château sont, quant à eux, plus hypothétiques : Sebastiano Serlio, pour sa part, se voyait offrir le 27 décembre 1541 l'assurance de 400 livres par an pour « son état de peintre et d'architecte au fait de ses édifices et bastiments au dit lieu de Fontainebleau ». Il apparaît néanmoins que son apport au sein de l'édifice reste limité. D'autres noms ont été avancés pour identifier l'architecte qui officia sous le règne de François Ier. Si Gilles Le Breton a effectivement travaillé sur le projet du château, il n'en est pas le créateur. Le Rosso ou Girolamo della Robbia qui a proposé des décors pour la porte Dorée, peuvent eux aussi figurer parmi les architectes potentiels. Les constructions successives du règne de François Ier, notamment pour la cour du Cheval Blanc, sont elles aussi relativement hypothétiques : les ailes basses sud et ouest de la susdite cour auraient été terminées en 1527, et les ailes basses nord l'année suivante. Le pavillon des Armes aurait été achevé vers 1530, tandis que la moitié sud du logis, le pavillon des Poêles et les bâtiments de la galerie d'Ulysse dateraient d'après 1535. La fin du règne de François Ier, décédé en 1547, aurait vu le remplacement de la chapelle.
Le roi souhaite faire de Fontainebleau un foyer de l'art de la Renaissance : il collectionne les objets d'art, commande des œuvres sur la mythologie, fait venir d'Italie des antiques. Il reçoit des tableaux de la part du pape, collectionne des œuvres de maîtres italiens (La Joconde et La Vierge aux rochers de Léonard de Vinci, la Sainte-Famille, Saint-Michel, et la Belle Jardinière de Raphaël) et fait venir des moules de statues romaines (Laocoon, Apollon du Belvédère...) afin de couler des bronzes. Pour la décoration du château, il commet Rosso Fiorentino qui réalise le pavillon de Pomone, le pavillon des « Poesles », la galerie Basse (tous détruits) et surtout la galerie François-Ier (1534-1540). Giorgio Vasari désigne Fontainebleau comme la « Nouvelle Rome »[2] et son école est renommée dans toute l'Europe de l’Ouest. François Ier constitue dans le château une importante bibliothèque, ancêtre de la bibliothèque nationale. Le château de Fontainebleau reçoit, entre le 4 et le 27 décembre 1536, la visite de Jacques V d'Écosse, futur époux de Madeleine de France. C'est en 1539 que François Ier reçoit à Fontainebleau Charles Quint et lui fait visiter son palais, entre le 24 et le 30 décembre[12]. Ronsard se fera l'écho du faste déployé au château par l'écriture de quelques vers :
« Quand verrons-nous par tout Fontainebleau
De chambre en chambre aller les mascarades... »
Le fils de François Ier, le roi de France Henri II, complète le château avec une salle de bal et une chapelle, reliées à l'édifice par la célèbre galerie François-Ier, qui fait face à l'étang des Carpes. Il nomme Philibert Delorme pour vérifier et visiter le château le 3 avril 1548, date à laquelle la suite des travaux lui est confiée. C'est ainsi qu'une grande partie du château actuel voit le jour, dont la salle de bal. C'est à Fontainebleau que naissent les enfants de Henri II et de Catherine de Médicis, les futurs rois François II (19 janvier 1544) et Henri III (19 septembre 1551) ainsi qu'Élisabeth de France (2 avril 1545), Claude de France (12 novembre 1547), Louis de France (3 février 1549), François d'Alençon (18 mars 1555) et les jumelles Victoire et Jeanne (24 juin 1556).
Deux jours après la mort d'Henri II en 1559, Catherine de Médicis remercie Philibert Delorme, protégé de Diane de Poitiers, et confie les travaux au Primatice qui devient surintendant des maisons royales le 12 juillet 1559. Le 17 juillet, le contrôleur général des bâtiments de France, Jean Bullant, est remplacé par François Sannat. C'est à cette époque que Niccolo dell'Abate décore le château. À la mort du Primatice, le 14 septembre 1570, celui-ci est remplacé par Tristan de Rostaing. Jean Bullant finit par revenir à Fontainebleau et est nommé auprès de Rostaing le 3 août 1571 comme architecte conducteur des travaux. À la mort de Jean Bullant en octobre 1578, le chantier est confié par Henri III à Baptiste Androuet du Cerceau.
Pendant le règne des trois fils d'Henri II (François II, Charles IX et Henri III), le château de Fontainebleau est moins habité, les monarques lui préférant le Louvre, ou encore les demeures du Val de Loire comme Amboise ou Blois. Le château est néanmoins le théâtre d'une assemblée de notables réunis du 21 au 31 août 1560 pour résoudre les questions religieuses qui troublent le royaume et aboutissant à la convocation des États Généraux. Le 31 janvier 1564, Charles IX et Catherine de Médicis reçoivent les ambassadeurs du pape, de l'empereur et du roi d'Espagne en vue d'une négociation afin que la France revienne sur l'édit de pacification d’Amboise.
mercredi 1 septembre 2010
Spectacle Château d'Ecouen La médecine au XVIéme siècle
LA MÉDECINE AU XVIe SIÈCLE
LE STATUT DE MÉDECIN
Au seizième siècle, les médecins ne jouissent pas d'une aura aussi respectable qu'actuellement. Cependant, le médecin a un statut supérieur au chirurgien et au barbier. Chacune de ces catégories ayant des attributions strictement délimitées.
MÉTHODES EMPLOYÉES
A cette époque, le médecin utilise encore des méthodes philologiques, et non pas expérimentales. Syphilis La médecine se définit comme "la pratique de la philosophie naturelle sur le corps humain".
On ''se rend maître de la science médicale'' contenue dans les livres d'HIPPOCRATE et de GALIEN.
Sur ce plan là, Rabelais a l'avantage de pouvoir lire directement dans le texte grec d'origine, qui est la référence ultime. D'où son succès.
En réalité, on combat les maladie à l'aide d'une pharmacopée très diverses, à la croisée entre les remède de bonne femme et les recherches des alchimistes. La syphilis par exemple (illustration ci-contre) se combat avec du VIF ARGENT, du bois de gayac, d'esquine, salsepareille, ou par une application d'antimoine vitrifié. La poudre de Mercure s'utilise contre les bubons.
Anatomie au XVIéme siècle
LES ÉTUDES
MONTPELLIER est la capitale française de l'enseignement médical. A cette époque, pas de Cité Universitaire : les étudiants vivent soit dans les couvents avec les moines, soit dans des collèges groupés par nations.
Les études sont de trois ans et se décomposent en deux ans et demi de scolarité à Montpellier, et six mois de pratique à l'extérieur. Quand le candidat a terminé ce cycle il affronte les examens bloqués en fin d'études.
Le premier de ces examens est le baccalauréat. Sa durée est de quatre heures.
Après le baccalauréat, l'étudiant fait trois cours publics dans lesquels il lit et commente des textes médicaux. Les élèves sont tenus d'y assister et plus tard, ils attesteront sur le diplôme des cours que le candidat a bien effectué son travail. Rabelais fit sensation à cette occasion auprès des ses confrères en lisant directement le texte Grec d'Hippocrate
Après quoi se déroule l'examen dit PER INTENTIONEM ADIPISCENDI LICENTIAM . L'étudiant soutient quatre thèses de deux jours en deux jours sur des sujets donnés seulement la veille. La durée de chaque soutenance est d'une heure au minimum.
Viennent ensuite les POINTS RIGOUREUX. Cet examen a lieu de midi à quatre heures et porte sur deux sujets tirés au sort un jour plus tôt. L'un de ces sujets doit avoir trait à une maladie, l'autre est un l'un des aphorismes d'Hippocrate. En plus de ces questions imposées, l'étudiant doit encore répondre à toutes celles qui peuvent lui être posées par des maîtres et les licenciés. Enfin vient la licence, huit jours après. C'est une cérémonie purement extérieure où l'évêque, ou son vicaire général, remet à l'étudiant le diplôme de son nouveau grade. Deux professeurs sont tenus d'être présents à la cérémonie.
L'étudiant passe alors un engagement envers l'université: Le Paranymphe. Il s'agit d'une sorte de cérémonie allégorique en vertu de laquelle les nouveaux licenciés " épousent " la faculté au sein de laquelle ils vont être admis. Un assez grand nombre d'étudiants se contentent de la licence. C'était ceux qui, se sentant peu de disposition pour l'enseignement se vouaient à une pratique modeste. Ceux aussi qui, partant pour la province croyaient pouvoir se dispenser d'un titre de plus, quitte à le demander plus tard.
MONTPELLIER est la capitale française de l'enseignement médical. Les étudiants vivent les uns dans les couvents avec les moines, les autres dans des collèges groupés par Nations.
Les études sont de trois ans et se décomposant en deux ans et demi de scolarité à Montpellier même, et six mois de pratique à l'extérieur. Quand le candidat a terminé ce cycle il affronte les examens bloqués en fin d'études.
Le premier de ces examens est le baccalauréat. Sa durée est de quatre heures. Après le baccalauréat, l'étudiant fait trois cours publics dans lesquels il lit et commente des textes médicaux. Les élèves sont tenus d'y assister et plus tard, ils attesteront sur le diplôme des cours que le candidat a bien rempli son pensum.
L'examen dit PER INTENTIONEM ADIPISCENDI LICENTIAM est le suivant. L'étudiant soutient quatre thèses de deux jours en deux jours sur des sujets donnés seulement la veille. La durée de chaque soutenance est d'une heure au minimum.
Viennent ensuite les POINTS RIGOUREUX. Cet examen, exceptionnellement, se déroule dans la chapelle ST MICHEL de Notre Dame Des Table. Il a lieu de midi à quatre heures et porte sur deux sujets tirés au sort un jour plus tôt. L'un de ces sujets doit avoir trait à une maladie, l'autre est un l'un des aphorismes d'Hippocrate. En plus de ces questions imposées, l'étudiant doit encore répondre à toutes celles qui peuvent lui être posées par des maîtres et les licenciés. Enfin vient la licence, huit jours après. C'est une cérémonie purement extérieure où l'évêque, ou son vicaire général, remet à l'étudiant, dans la Salle L'Evêque, le diplôme de son nouveau grade. Deux professeurs sont tenus d'être présents à la cérémonie.
L'étudiant passe alors un engagement envers l'Université: Le Paranymphe. Il s'agit d'une sorte de cérémonie allégorique en vertu de laquelle les nouveaux licenciés " épousent " la faculté au sein de laquelle ils vont être admis.
Un assez grand nombre d'étudiants se contentent de la licence. C'était ceux qui, se sentant peu de disposition à l'enseignement se vouaient à une pratique modeste. Ceux aussi qui, partant pour la province croyaient pouvoir se dispenser d'un titre de plus, quitte à le demander plus tard.
Anatomie du XVIéme siècle
Le Licencié est tenu de lire pendant deux ans dans l'école. Après quoi, il aborde les TRIDUANES qui se déroulent trois jours durant, matin et soir, une heure au moins chaque fois. Il s'agit d'un examen supplémentaire qui permet d'accéder au grade suprême: le doctorat.
Celui-ci, l'ACTUS TRIUMPHALIS a lieu au milieu de la foule des postulants.
Les étudiants payaient pour leurs frais d'études anatomiques 40 sols la première année, 20 sols la seconde, et les vétérans, seulement 10. Obtenir un cadavre pour la dissection posait un sérieux problème. Aux débuts de la médecine, ceux-ci étaient dérobés au cimetière. Ce fut un grand succès quand des étudiants de Bologne, accusés et jugés pour ces vols de cadavres furent acquittés. Après, on ferma les yeux. Un contemporain Italien de RABELAIS, BÉRANGIO, s'était fait une réputation pour avoir disséqué plus de cent cadavres, mais à ce moment, la dissection était tolérée dans toutes les écoles de médecine italiennes. Pas en France. Raison pour laquelle la dissection faite par RABELAIS passe pour un événement.Rabelais
CÉLIBAT DES MÉDECINS
Au début, la Faculté était presque exclusivement composée d'ecclésiastiques. Mais les laïques y vinrent de plus en plus nombreux. Au XIVème siècle, le Pape HONORIUS 3 interdit aux prêtres d'exercer la médecine. Par une sorte de contradiction, la Faculté, tout en mettant des entraves à l'admission des prêtres exigeait cependant de ses bacheliers licenciés la rigoureuses observation du célibat. Ainsi, Charles de MEAUREGARD, doyen en 1443 , s'étant marié trois ans après sa nomination fut déchu de tous ses titres parce qu'il s'était marié avec une veuve. Se marier avec une veuve était une circonstance aggravante, car d'après les idées de l'époque, cela constituait une sorte de bigamie du côté de la femme. (voir Charivaris)
La devise des médecins Montpelliérains: EXPERIMENTA RERUM MAGISTRA
L’expérience seule est maîtresse de la vérité.
Rabelais s'en gausse gentiment, en faisant remarquer par Panurge interposé que les médecins "font leur expérience à force de morts".Léonard de Vinci
LES ÉCOLES MÉDICALES AU SEIZIÈME SIÈCLE
On trouve un courant GALENIQUE (du nom de GALIEN,) qui reste fondé sur l'autorité du médecin grec, mais corrige le galénisme scolastique. Le prestige de la médecine galénique s'affirme chez Rabelais qui réédite en 1532 les aphorismes de GALIEN.
La médecine HERMÉTIQUE (mot qui n'apparaît qu'en 1610 avec le sens de "relatif à l'alchimie") s'inspire du christianisme ésotérique ou de la KABBALE. Elle a réalisé de nombreuses découvertes, notamment dans le domaine des narcotiques, et a sélectionné les plantes médicinales.
On trouve aussi la médecine SPAGIRIQUE dont Paracelse est le principal représentant. Cette médecine repose sur quatre piliers : l'astronomie, l'alchimie, la philosophie et la vertu. Partant d'une distinction entre microcosme et macrocosme qui ont pour principe de conservation vitale, Paracelse croit découvrir cinq causes de maladie: l'astrale, la vénéneuse, c'est à dire due à l'alimentation, la naturelle, la spirituelle, et la divine. Chaque maladie pouvant affecter cinq formes différentes, il existe donc cinq pestes, cinq jaunisses et ainsi de suite....
Bien que l'influence astrale ne s'exerce pas directement mais par l'intermédiaire de leur exhalaison qui peut attaquer l'élément malade, nos sept organes sont assimilables aux sept corps célestes: le cerveau est comparable à la lune, Mars au foie humain, etc..
Non homogène, l'œuvre de Paracelse est à la fois vitaliste, astrologique, hermétique et chimiatrique.Le vautour de la Peste
LA PESTE est la plus crainte des maladies mortelles On la décline en : Fièvre pestilente. Fièvre Méphitique. Coqueluche (sorte de Peste, selon la nature du VENIN de la maladie). La Suette est une sorte de Peste. La Bosse soins au bois de gayacaussi. Le Charbon: idem. La Pourpre: idem.
La LÈPRE a deux causes : la Cause Primitive ou la cause héréditaire. C'est ce qui se dit à l'époque.
La Cause Antécédente est attribuée à l'air des pays trop chauds froids etc...
La Cause Conjointe, elle, est imputable à la contagion incurable, car c'est un chancre universel. Les LADRES blancs, appelés Cachots, Cagots, Capots, qui ne présentent aucun indice de lèpre par dehors.
Les ladres sont considérés comme SALACES, on les disait atteints de SATYRIASIS.
Une forme de Choléra est appelée TROUSSE-GALANT.
LES FIÈVRES
La Fièvre Tierce est due à la bile
La Fièvre Quarte se fait de l'humeur mélancolique.
QUELQUES MÉDICAMENTS UTILISES
D'après l'auteur contemporain Michel RAGON, RABELAIS à ses patients prescrivait la diète, des fulmigations de mercure, des pilules d’aloes, du genièvre râpé, des décoctions de gaïac, de bois d’esquille et de salsaparilla. “
A cette époque contre la peste on utilise des lotions de vinaigre et comme cure préservative, l'odeur du bouc. La frigidité féminine se guérit par une infusion de fourmis volantes (!). L'impuissance masculine, elle, se traite en assaisonnant les repas de sel de lézard
La panacée universelle est "la poudre de sympathie" composée de vitriol calciné
La "poudre d'oribu" dont parle Rabelais venait de la chandelle de résine
Petite SUPERSTITION amusante (!), mais révélatrice de l'époque : On croit que la corde d'un pendu protège des maux de tête.
©Rémi Morel
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